Seul avec mes pensées au fond d’une forêt
Eloigné du vil peuple et de sa crasse épaisse
Il ne me déplaît pas que ma calme âme paisse
Une tranquillité goûtée par le goret
Qui solitaire aussi sait se mettre en arrêt
Devant un parterre de glands de belle espèce
Qu’il renifle et son groin avec soin ne dépèce
Jamais le fruit exquis serti dans son coffret
Dans ces moment je sens une pensée cochonne
Me monter mieux qu’une queue qui tire-bouchonne
Et je suis heureux d’être égal à un cochon
Dont le simple bonheur est d’aller par lui-même
Farfouiller puis trouver et quand son œil luit même
Sa truie aime autrui qui détruit son air ronchon.
Eloigné du vil peuple et de sa crasse épaisse
Il ne me déplaît pas que ma calme âme paisse
Une tranquillité goûtée par le goret
Qui solitaire aussi sait se mettre en arrêt
Devant un parterre de glands de belle espèce
Qu’il renifle et son groin avec soin ne dépèce
Jamais le fruit exquis serti dans son coffret
Dans ces moment je sens une pensée cochonne
Me monter mieux qu’une queue qui tire-bouchonne
Et je suis heureux d’être égal à un cochon
Dont le simple bonheur est d’aller par lui-même
Farfouiller puis trouver et quand son œil luit même
Sa truie aime autrui qui détruit son air ronchon.